A quelques mois des prochaines élections présidentielles, le ministre
de la Culture et de la Communication vient de publier «Un plan d’action
et de développement en faveur de l’art contemporain» qui mérite
l’attention pour ses propositions et sa dynamique, pour sa rhétorique
et son lexique, mais aussi pour cette façon magique de suspendre le
temps, de tracer des perspectives par dessus les échéances électorales
et d’installer la présente équipe gouvernementale dans une durée sans
limite ni rupture. Bref, à faire croire à l’éternité.
En outre, et ce n’est pas la moindre habileté de ce «plan
d’action», le ministre répond avec un art consommé de l’esquive à
certaines critiques qui ont émaillé sa mandature, sans oublier de se
dessiner au passage une image moderne et ouverte qui pourrait s’avérer
utile en cas… d’élections prochaines.
(Source Paris-art.com)
PS : Nos deux prétendants, Ségolène Royale et Nicolas Sarkozi seront-ils sensibles à cet enjeu : le développement de l'art contemporain en France pour les 5 prochaines années.
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