Parce que tu bois de la poésie sur toutes mes lèvres
Que tu es libre, fort, viril
Forgé par des décennies d’exils volontaires
Le tango… je ne le danse plus sola
Parce que tu viens
Mains ouvertes
Mains tenantes
Mains offertes
Maintenant
Faire jachère ne me tente plus
J’ai faim de A à Zestes
Parce que ton vit et mon puy causent en morse
De l’alcôve à l’âtre
Nos silences se reposent de nos fièvres
L’essor n’est ni rage ni doute
Le sud s’invente sous nos musiques et paroles
Ensemble, touristes de la vie
Au même siècle, aux mêmes moments.
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