"J’ te l’ dirais pas !
Et pourtant j’en crève de te les hurler ces trois foutus mots !
Mais à quoi ça m’avancerait hein ? Je n’ose même pas imaginer ce que tu me répondrais… Un truc du genre « moi aussi », ou « c’est gentil » ou encore « idem », pire un silence ?
Alors je vais les garder pour moi, à l’intérieur, bien au chaud, seule façon de les laisser à l’abri du temps, des autres, des tourments… unique moyen de croire qu’ils ne s’étiolent pas, qu’ils scintillent comme au premier jour, qu’ils grandissent encore, qu’ils vieillissent et meurent avec nous.
Et si ma bouche ne peut jamais les prononcer, si ma main ne peut les écrire, mes yeux te les mitrailleront, en rafale, à chaque regard perdu l'un dans l'autre, en espérant faire mouche et trouver dans tes iris le reflet et l'écho de cette pensée sauvage, violente, égoïste."
j adores....c est trop beau...merci
Rédigé par : Chris | 05 juin 2007 à 12:04
Très touchée ! Merci à toi chris !
Rédigé par : Bridget | 09 juin 2007 à 22:27