Précisément samedi vers 4 heures du matin, devant un restaurant chinois, en plein Paris, à côté de l’église Saint-Eustache. Le personnage interprété par Jacques Gamblin se confiait enfin à une Caroline Cellier ébahie. Une rue séparait la caméra du lieu de l’action. Sur le trottoir sous une lumière un peu rouge qui donnait au trottoir des allures de scène de théâtre, Vince s’emportait soudain, lâchait les mots qu’il n’avait pas encore dit. Et puis soudain les deux personnages s’éloignaient d’un coup, bras dessus bras dessous comme des compagnons d’un week-end et tournaient au coin de la rue, disparaissant du cadre. Il ne s’agit pas de la dernière scène du film. Mais elle restera pour moi la fin d’une aventure (qui se poursuit maintenant, mais autrement, dans le calme d’une salle de montage)
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