Les trois histoires commencent à résonner dans nos têtes. Chacune a son rythme propre. Nous passons un temps fou sur certaines séquences à choisir les prises. Je sais que c’est bon signe. Chacune des histoires a sa petite musique intérieure. Il me tarde d’avoir une vision d’ensemble.
Denis nous livre régulièrement de nouvelles musiques. L’homme est prolixe. Cela nous permet d’avoir une grande liberté de choix avec Raphaële. Quand nous arrivons à placer un morceau, nous faisons le point avec Denis sur sa durée exacte, et d’éventuelles modifications instrumentales. Denis retourne alors au travail dans son studio. Je parlerai plus tard de notre manière de travailler avec Denis. Je retarde un peu le moment. Par pudeur. Car il sera le premier à lire mes phrases puisque c’est lui qui les mettra en ligne. On a toujours du mal à parler d’un frère.
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