... que je n'ai pas écrit ici. C'est l'hiver, le film se finit, j'ai l'impression de tourner au ralenti. Pourtant le printemps approche, et tout va s'accélérer de nouveau pour la sortie du film. Je suis content de pouvoir partager cette aventure sur le blog avec tous ceux qui nous lisent. J'ai l'impression de m'alléger d'un fardeau, le poids du film. La plupart des gens qui ne travaillent pas dans le cinéma et que je croise sont toujours très étonnés du temps de fabrication d'un film. Ils s'imaginent souvent qu'après le tournage (qu'ils ne pensent pas si long d'ailleurs…) il ne reste plus rien à faire qu'à regarder le film! C'est assez troublant, comment leur expliquer qu'il me faudra encore six bons mois de travail pour obtenir le résultat final! C'est un travail de longue haleine, une sorte de marathon. Un effort long et constant : Il faut garder son souffle, ne pas s'épuiser, tout simplement ne pas s'essouffler, et conserver de la force pour la fin du parcours qui semble interminable. Le temps finit par devenir long, très long. Et qu'est-ce qui fait que l'on tient? Je ne sais pas bien, l'impossibilité sans doute de faire machine arrière. Et peut-être aussi l'envie de se prouver que l'on est capable de le finir ce satané film! Et de le montrer. De le montrer enfin.
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