Fragile(s), le Blog du réalisateur, avec François BERLEAND, Marie GILLAIN, Jean-Pierre DARROUSSIN, Jacques GAMBLIN ...

J - 19 avant la sortie !

J'ai l'impression d'être dans un espace protégé sur ce blog. Et puis aussi au fil de l'aventure d'avoir créé quelque chose de bien ténu certes mais qui existe quand même, un lien avec ces visiteurs qui sont passés et pour la plupart ont laissé une petite trace de leur passage. J'y ai reçu (nous y avons reçu  -j'inclus Denis, bien sûr-) des encouragements incroyables et beaucoup de tendresse. Le blog a un côté égotique c'est certain, mais il est aussi un vrai terrain de partage. Un terrain de jeu, de découverte, de rencontres… Et je crois qu'il est le prolongement naturel de l'histoire, dans ce qu'il se dit, ce qui s'échange. L'esprit du film. Dans les commentaires que vous laissez je retrouve souvent un peu de mes personnages, comme si le film transparaissait ici et que dans un deuxième temps vous-mêmes vous vous l'appropriez… Pour me le rendre à nouveau. Fragile(s) vous dites?

   

Des news à vous communiquer, une tournée d'avant-premières, on sera :

Lundi 4/06 –         LILLE UGC CINE CITE.
Mardi 5/06 –         STRASBOURG UGC CINE CITE
Jeudi 7/06 –         BORDEAUX UGC CINE CITE
Vendredi 8/06 –    ST HERBLAIN UGC CINEC CITE (Nantes)
Mardi 12/06 –       LYON UGC CINE CITE et AIX LES BAINS VICTORIA

Pour les horaires, c'est 20h ou 20h30, ça je vous laisse voir directement avec les cinémas.
L'occasion de se voir enfin… Je vous conterai nos pérégrinations au fur et à mesure, tiens avec un peu de vidéo, ça changera… Waou… Ça approche…

Interview du réalisateur, sur PointBlog

Martin Valente, cinéaste
envoyé par 18-35

L'affiche du film !

Bon ça va mieux en le disant …

Marrant les  gens! Mais y'a des truc qui ont le don de me foutre en rogne… Quand Denis m'a proposé de monter mon blog, je n'ai pas tout de suite voulu. Je trouvais l'idée tentante, j'aimais assez l'idée d'espace de liberté qui permette d'écrire et de communiquer avec des personnes sur la toile. Une manière de s'ouvrir au monde, d'offrir ce que l'on veut à qui veut. Mais je commençais la préparation du film,pas trop le temps… Et puis, je ne sais pas trop comment cela est venu, mais on s'est dit qu'après tout le blog pouvait se créer autour de l'aventure du film. Et là, l'idée a fait son chemin. Le blog allait devenir un carnet de bord où j'allais consigner avec plus ou moins de retenue, plus ou moins de rigueur l'avancée du film. Conter mes bonheurs, mes déboires aussi, et partager avec vous tous, c'est-à-dire ceux qui le veulent, cette aventure épuisante stressante et magnifique qu'est la construction d'un film, jusqu'à son aboutissement, sa sortie en salle. Essayer de ne rien négliger, d'expliquer l'envers du décor, être sincère. Et puis égoïstement ce carnet de route m'a permis  de tenir le coup, de sortir un certain nombre de choses, d'évacuer ce trop plein de tension. Bien sûr nous nous sommes dit que c'était une bonne occasion de parler du film en amont, de donner envie aux gens d'aller voir le film. Je ne fais pas un film pour mon petit plaisir personnel, j'ai envie que le maximum de spectateurs paient leur place pour regarder "Fragile(s)". Evidemment. Et si ce blog peut vous donner envie de le voir et bien tant mieux, j'en suis ravi! Mais par pitié, que certains m'épargnent leur petit discours de blogueurs libertaires avides de grands espaces anti-consuméristes… On m'accuse de quoi? De faire de la pub pour mon film? Ben merde, je vais me gêner! Je vais même peut-être faire un grand bandeau qui clignote en haut de la page "Allez voir Fragile(s) le  20 juin 2007!". Mais pour peu que ces personnes se donnent la peine de parcourir le blog, ils seront bien obligé d'admettre la sincérité de la démarche. Personne n'écrit à ma place, ce blog n'est pas formaté, j'y écris à peu prés ce que je veux (je me retiens parfois, c'est vrai…, de l'autocensure ça s'appelle et c'est très bien comme cela, vous seriez dans ma tête, vous verriez le bordel que c'est!…) il n'est pas un outil marketing non plus. Mais j'espère de tout cœur qu'il donnera envie à tous ceux qui passeront par ici d'aller voir "fragile(s)". Et puis s'ils peuvent en parler à toute leur famille et puis leurs amis aussi… Eventuellement à des gens qu'ils ne connaissent pas dans la rue, en leur proposant le fameux free hug ! Tiens, c'est une idée ça! Le free hug "fragile(s)" ! (franchement je me fais pitié d'avoir des idées pareilles, des fois, moi…)

Petit retour sur le quizz...

...je vous avais promis des preuves en photos! Elles ne sont pas  de super qualité (je sais, faut que je change de téléphone…) mais que voulez-vous, il fait toujours sombre dans les tripots. C'est l'enfer du jeu…
Aux commandes Elodie, Sara et Loïc ( à propos, m'a bien fait rigoler ton numéro aux Molière, Loïc! )

Regardez bien, vous saurez qui gagne… (Pas trop difficile, ça…).

Sinon souvent, avant de me coucher…

Salle d'attente

J'ai l'impression d'être dans une salle d'attente. Ou bien un sas d'entrée (et encore je suis positif, mais on peut très bien l'imaginer comme un sas de sortie aussi…).  Il est vrai qu'une sortie au mois d'avril aurait eu le mérite de me faire passer à autre chose. Hop, ça c'est fait… Mais j'ai encore du mal à faire sortir de moi cette aventure, la mettre sur le bord de la route et continuer mon chemin. Je crois que je n'ai pas encore envie de lâcher totalement. La peur du vide sans doute. Alors tant mieux s'il faut encore attendre, attendre jusqu'au 20 juin. Parce qu'ils sont encore là, au creux de ma main ces personnages. Je les retiens. En fait non, je ne les retiens même pas, non, ils ne m'appartiennent déjà plus, mais du moins je suis encore avec eux, je partage leur intimité, je vis avec eux, attendant.  Attendant que le public les découvre enfin, et se les approprie.
Les souvenirs du Portugal sont très forts. Et bizarrement ce sont des souvenirs de lieux assez banal qui me reviennent : l'aéroport de Lisbonne, l'entrée du Méridien, les trajets en voiture, l'attente dans la rue. Des images qui me donnent soudain l'envie de griller une cigarette et d'écouter "Mister writer" de Stereophonics à fond. Et puis me revient aussi une matinée d'Août à Neuilly sur Marne dans cette aile désaffectée d'un hôpital que nous avions aménagé en studio. Un moment de bonheur et de tristesse mêlés. Que je garde au creux de mon cœur. Je n'arrive pas à tout dire, à tout raconter. Je ne peux pas. La pudeur m'arrête. La sphère privée on appelle ça?

C'est Miss Katy qui gagne !

    Waou! Et ben dites donc, va falloir que je réponde maintenant. Mention spéciale à Missblablabla qui était la première. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire, si ce n'est que vous avez tous un peu raison. Oui, d'accord, je m'en sors bien sur ce coup-là…

Disons, que comme Laurence l'a trouvé les réponses A, c'est un peu comme elle dit "le réalisateur de la pub pétrolane". Les réponses B "le réalisateur mythomane", oui, alors ça Laurence, je suis moins d'accord. En tout cas le réal qui se la joue cool…, un peu trop cool pour être vrai ; Tu penses que la vérité est pas loin des réponses C),  là je ne te remercie pas trop parce que ça me met pas vraiment en valeur, moi je dirais que c'est le geignard de service celui-là. Le réalisateur paranoïaque et hypocondriaque (du coup en l'écrivant, je me dis que tu as peut-être raison finalement…).

En gros, vous êtes nombreux à avoir une majorité de C) (Missblablabla, Krose, Cath, e-cedric ), les B) arrivent juste derrière (Ninalouve, Katy, la guerrière), Denis ne se mouille pas, il a trois A), trois B) et trois C) (je crois qu'il a pas envie de me vexer…), et d'autres choisissent eux-mêmes leurs réponses (Laura, crocky, et tumevoispasderrièremonordinateur).

Allez j'essaie d'être franc, voilà mes réponses :

1) C ;
2) A (ben ouais, je suis sportif…, sauf manucure et coiffure) ;
3) B (j'aime bien boire des coups avec des potes) ;
4) B (jamais je dirai la C : un film raté, ou alors c'est juste avant de me pendre…, non, franchement la B parce que ce film je devais le faire, d'ailleurs en écrivant ça, cela me fait tout drôle de me dire que ça y est, il est fait…)
5) C Que les States attaquent l'Iran le 20 Juin, ou bien une autre catastrophe qui réduit les chances de succès du film à néant, allez je touche du bois…
6) A et B, pas C. Pourquoi, "quand même…", suis fier de mon film moi. En fait ce serait de la fausse modestie…
7) La C évidemment, mais aussi la B un peu, parce que c'est vrai que les comédies françaises se font plus facilement assassiner par les critiques que les films étrangers, et ça, je ne me l'explique pas… On est vraiment si mauvais que ça quand on essaie de faire rire?
8) La A parce que ces deux projet existent, mais aussi la B parce que c'est vachement dur d'écrire en ce moment… Vous l'avez remarqué non? Je mets trois plombes à écrire la moindre note sur le blog!
9) A, B, et C, tout pareil, tout mélangé, c'est mon côté paradoxal. Mais tout de même quelques petites indications en photos vont suivre… Vous pourrez juger sur pièces.

Tout ça pour dire qu'après avoir fait les comptes c'est Katy qui s'approche le plus de mes réponses, c'est donc elle qui gagne, Missblablabla est juste derrière (tu m'as cru trop modeste, ça c'est drôlement gentil…), K-Rose est pas loin non plus (Tu m'as cru trop jobard, ça c'est pas bien!).

Alors Katy dès qu'elle est dans les bacs (à la mi-juin), on t'envoie la BO du film. Faut que tu nous contactes, c'est tout! Bon, désolé on a pas de tee-shirt ou de serre-tête ou de pare-soleil "fragile(s)" à faire gagner, ni des mug à l'effigie des comédiens, c'est pas "Spiderman 3" non plus le film… Allez promis, y'aura d'autres quizz! Tiens des affiches à gagner et puis des bouts de pellicule du film, c'est marrant ça ?

Petit jeu...

Que peut bien faire un réalisateur en attendant la sortie de son film? Petit test impromptu pour passer le temps et qui accessoirement permettra de savoir si vous me connaissez un peu : Je vous invite à donner vos réponses dans les commentaires !  Je me ferai une joie de les commenter à mon tour !

    1)  Le réalisateur se réveille à… :

A- 7 heures debout, frais et dispo, la coupe de cheveux impeccable, l'œil vif, il commence sa journée tambour battant, en chantant à tue-tête sous la douche (oui, je sais, la coupe de cheveux impeccable sous la douche, c'est pas crédible…)
B- 11 heures le matin, parce qu'il faut bien se lever… Ha merde, non, déjà midi, la vache…
C- Il se réveille pas, il a pas dormi… D'ailleurs il ne dort plus depuis la fin du montage. Il a mal au dos, souvent à la tête un peu d'asthme aussi, sinon tout va pour le mieux, merci…

    2) La matinée du réalisateur se déroule… :

A- Mens sana in corpore sano : deux heures de culture physique avant d'enchaîner les nombreux rendez-vous pour la promotion de son film : Attachés de presse, distributeur, concepteurs de l'affiche, manucure et coiffeur… 
B- Vous êtes cons ou quoi? Il se réveille à 11 heures je viens de vous dire, (et même midi des fois) alors la matinée…
C- Après avoir pleurer un petit peu comme chaque matin, il harcèle les attachés de presse qui le fuient. Sonne à la porte de son distributeur mais personne ne lui ouvre…

   3) Le réalisateur prépare les interviews… :

A) …en répétant devant sa glace, il a tellement de choses à dire, et puis les journalistes sont tous ses amis…
B) …en buvant un coup avec ses potes, les interviews c'est pour les acteurs, lui, on l'appelle que pour     les télés locales, ou la presse pour enfants, c'est normal, c'est le réalisateur, tout le monde s'en fout…
C) … Aucune interview en perspective, de toute façon la presse déteste son film…

   4) Le réalisateur définit son film comme :

A) Un film d'auteur populaire, ou un film populaire d'auteur avec un peu de suspense, des rires, des pleurs, et qui fait peur aussi… mais ça dépend, qu'est-ce que vous aimez?
B) Un film qu'il devait faire absolument, et là, maintenant, ça va mieux…
C) Un film raté

   5) Le cauchemar du réalisateur le jour de la sortie du film…:

A) Que les salles soient trop petites pour accueillir la foule de spectateurs
B) Qu'il n'y ait plus de champagne au pot du distributeur
C) Que les Etats-Unis attaquent l'Iran le 20 Juin 2007

   6) Le rêve du réalisateur…:

A) Que le film remporte un immense succès critique et public
B) Que le film remporte un immense succès critique et public
C) Que le film remporte quand même un immense succès critique et public

   7) Que dira le réalisateur  quand il lira une mauvaise
        critique de son film… :

A) Quelle mauvaise critique?…
B) Cool, c'est le jeu non? Et puis vous avez déjà vu un film français apprécié par la critique et qui marchait en salle ?
C) Vous avez un mouchoir?

   8) Les projets du réalisateur… :

A) Il écrits ses deux prochains films. Une comédie et un road movie amoureux.
B) Il dit qu'il écrit ses deux prochains films.
C) Quels projets? Quels films? Vous savez comment c'est difficile de faire un film? Vous voudriez recommencer, vous?

   9) la soirée type du réalisateur en attendant le 20 juin :

A) Au dodo tôt. Y'a du boulot demain.
B) Poker pour commencer et direction le "Paris, Paris" pour finir.
C) Xanax ou Lexomil?

Temps calme.

Impression bizarre d'être en salle d'attente. Entre deux eaux. Deux sentiments. Deux états. Je sais que soudain tout va s'emballer, qu'un long tunnel s'avance vers moi, et je n'en sortirai que le 21 juin au matin. Défait et marqué ou au contraire heureux et apaisé…
    Le dossier de presse est enfin prêt. Le film annonce est en bonne voie, je crois qu'il me plaît assez. Dés que je le pourrai nous le mettrons en ligne sur le blog pour que vous soyez les premiers à le découvrir. Et nous dire ce que vous en pensez. Ce soir à 18 heures avait lieu la première projo presse du film. Je n'y étais pas. Parce qu'il est assez désagréable pour les journalistes de se retrouver en face d'un type qui scrute les visages à la fin de la projection pour y déceler la moindre indication sur leurs sentiments. Egalement parce que le réalisateur a l'impression lors de ces projo de passer devant un tribunal. Et c'est un peu le cas, d'une certaine manière.
    J'aurai sans doute un premier retour de leurs impressions vendredi par Laurence et Karine les attachées de presse du film. Je tremble un peu. J'ai beau me dire que le film que je voulais est là, qu'il est le reflet exact du film que j'imaginais et que c'est bien là ce qui compte le plus, je redoute ce passage obligé. Mais je m'y plie car je n'ai d'autre choix. On aimerait tant que son film soit aimé de tous. De tous, sans exception. Cela est stupide et puéril. Je le reconnais volontiers. Mais tout de même je ne fais pas un film pour qu'il plaise à tout le monde, je fais le film que je souhaite en espérant qu'il plaise à tout le monde. La nuance est importante, je crois. Non?

Vous me manquez. Vous me manquez déjà...

    Le samedi 10 mars nous nous sommes retrouvés au Max Linder, à la projection de "Fragile(s)" pour l'équipe du film. C'est un moment à la fois touchant et étrange de retrouver toutes ces personnes qui ont apporté leur savoir-faire, leur enthousiasme à la construction de  mon film. On se hèle sur le trottoir, on s'embrasse, on se donne des nouvelles en deux mots. Les sourires sont là, on se regarde, vaguement gênés, parce que les retrouvailles nécessitent toujours un temps d'adaptation, pour renouer le fil d'une aventure déjà finie, chercher la complicité de ces moments passés ensemble et qui ne sont plus. On ne sait trop quoi dire. Alors tous me demandent si je suis content. Je réponds "oui, bien sûr", essaie d'y mettre le ton, mais surtout je n'arrive pas à leur dire que pour moi, le travail s'achève. Le film est définitivement fini. Comment expliquer que la satisfaction se dispute à la tristesse… Si la joie  et l'envie impérieuse de le montrer enfin au public l'emportent, commence pour moi un long travail de deuil. Mais de cela je n'ai pas à en parler à ce moment précis. Alors je passe de l'un à l'autre, heureux de prendre des nouvelles de chacun et me garde bien d'étaler mes états d'âme. Tous me connaissent, je suis le réalisateur, le "réal" comme ils disent, et moi je les connais tous aussi : techniciens, comédiens, dresseurs, ils sont plus d'une centaine, cent cinquante sans doute. Presque au complet. L'équipe de production (sous la houlette de Claire et de Clara) ont tout prévu pour cette projo. Il est temps de rentrer dans la salle, je pousse mes troupes. Chacun reçoit un petit bout de pellicule du film, une seconde environ, soit 24 images en souvenir (regardez donc le making of! Là, c'est en dessous de ma note!). Quelques mots pour présenter le film et la projection démarre. Me sens un peu mal. Voir le film sur un si grand écran m'impressionne un peu. M'efforce de rester concentré mais ne peux m'empêcher de regarder les spectateurs. Essaie de le faire le plus discrètement possible. Peux pas me retourner complètement tout de même. Gigote sur mon siège et tente un regard de côté, un peu le même que je lançais quand j'étais lycéen aux filles que j'invitais au cinéma. Un regard pour tester. Un regard minable. Avant d'essayer de les embrasser. Là je jette le regard. Mais n'embrasse personne.
    Voilà c'est fini. Le générique défile. La seule projo où le public reste assis jusqu'à la fin. Me sens tout chose. Voilà, ils l'ont vu.
    Petite collation organisée au bar du cinéma. Tout le monde semble très touché. Je recommence mon papillonnage. Ne reçoit que des compliments. Me méfie des compliments. Mais les garde tout de même au chaud dans un coin de mon cœur.  Ils m'aideront à tenir jusqu'à la sortie du film. Le 20 juin donc. J'ai un peu le spleen là. Forcément. Sara Martins et Elodie Yung, mes petites souris, sont là. Elles ont vu le film pour la seconde fois. François Berléand vient de le découvrir. Ils sont contents. Au-delà des mots, je le sens. Je le sais. J'ai envie de leur dire attendez ce n'est pas encore fini, attendez, refaisons un film ensemble, j'ai plein de projets, repartons à l'aventure, recommençons tout mais ne me laissez pas tout seul comme ça. Vous me manquez. Vous me manquez déjà.